Les pharmaciens partagent avec les biologistes la palme des professionnels de santé les plus pessimistes. C’est ce qui ressort de la 4e édition de l’Observatoire CMV Médiforce des professions libérales de santé. Si l’ensemble des professionnels de santé libéraux notent la situation actuelle en dessous de la moyenne, à 4,8 sur 10 (contre 5,2 l’année dernière), les officinaux se retrouvent avec les biologistes dans leur vision encore plus négative de la situation, à 4,2 sur 10. Un pessimisme qui repose notamment sur des préoccupations économiques (poids des charges et de la fiscalité) et des contraintes administratives. Autres craintes, la baisse du pouvoir d’achat des Français et la baisse de leurs propres revenus, ainsi qu’un environnement concurrentiel lié à Internet et au phénomène du low-cost. Les perspectives de déréglementation inquiètent également les professionnels, en particulier l’éventuelle ouverture des SEL à des investisseurs non professionnels (96 % des pharmaciens y sont opposés) ou la fin du monopole pour la délivrance de médicaments à prescription médicale facultative (99 % des pharmaciens sont logiquement contre).
Par ailleurs, les patients paraissent aujourd’hui plus exigeants, car plus informés, plus autonomes, mais disposant de moins d’argent. Les professionnels de santé tentent de s’adapter, par exemple en baissant certains prix, en mettant en avant la qualité, mais aussi par davantage d’écoute et de dialogue, avec une place plus importante accordée au conseil.
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