Lancés par l’État en 2017 dans le cadre du « Programme d’investissement d’avenir », les « Territoires d’innovation » visent à soutenir 24 projets territoriaux portant sur des grands thèmes aussi divers que l’énergie, l’alimentation, le littoral ou la mobilité. Parmi ces 24 projets, deux sont situés dans le Grand Est, et concernent la santé : à partir de là, il était normal que les pharmaciens s’y engagent activement, explique le président de l’URPS pharmaciens du Grand Est, Christophe Wilcke, qui a donc fait adhérer l’URPS aux deux initiatives en question, le « Territoire de santé de demain » lancé par l’Eurométropole de Strasbourg, et le projet « e-santé Meuse » développé par le département du même nom.
Le « territoire de santé de demain » permettra d’encourager 35 projets portés par des acteurs installés à Strasbourg et dans ses environs. Ils pourront bénéficier d’aides pour faciliter leur développement et leur valorisation, en partenariat avec le monde économique et les collectivités territoriales. De plus, ce « territoire » stimulera les échanges et la coopération entre des structures parfois très différentes, à l’image par exemple de la Poste, de la faculté de médecine, d’associations sportives ou professionnelles et d’incubateurs de biotechnologies.
Présence active
Les officinaux travaillent d’ailleurs déjà avec certaines des start-up ou des institutions participant au projet, notamment dans le domaine du suivi des patients sous anticancéreux à domicile ou, en matière de dépistage, avec le centre européen d’étude du diabète de Strasbourg. De même, les pharmaciens réfléchissent à une participation au numéro d’appel 116-117, expérimenté dans le Bas-Rhin par l’Union régionale des médecins libéraux et qui permet aux patients n’ayant pas de médecin, ou ne pouvant pas le joindre, d’être mis en contact avec un régulateur et si besoin un médecin libéral, ce qui leur évite un passage aux urgences. L’URML souhaite actuellement élargir ce numéro à d’autres professionnels de santé, notamment les infirmiers et les biologistes, et estime que les pharmaciens peuvent y avoir leur place.
« J’ai été frappé de voir combien l’officine répond aux objectifs affichés par de nombreux projets du Territoire de santé et permet de faire le lien entre eux », poursuit M. Wilcke. De plus, pour les responsables politiques strasbourgeois, dont Catherine Trautmann et Robert Hermann, la présence des pharmaciens garantit la proximité entre la recherche, les professionnels et les patients. La télémédecine à l’officine, mais aussi les dépistages du diabète, en sont selon ces deux élus d’excellentes illustrations. Autant de raisons qui justifient donc la présence active de l’URPS pharmaciens Grand Est au sein de la structure, mais aussi, ajoute son président, aux côtés de tous les programmes locaux, territoriaux et régionaux dans lesquels la pharmacie pourra montrer qu’elle a un rôle à jouer.
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