Le RGPD donne de nouveaux droits aux patients, voire une maîtrise de leurs données personnelles. Non seulement, ils doivent être informés de manière claire et intelligible de l’usage qui est fait de leurs données. Mais ils doivent aussi en principe donner leur accord pour le traitement qui en est fait. À charge au responsable du traitement de recueillir ce consentement et de le matérialiser.
À noter que le patient peut s’opposer aux traitements de ses données. Il est également autorisé à les récupérer et à les transférer à un tiers (principe de portabilité des données). Pour la première fois, des dispositions sont prises pour les mineurs de moins de seize ans.
Tout patient estimant avoir subi un préjudice matériel ou moral suite à la violation du RGPD a le droit d’obtenir du responsable du traitement ou du sous-traitant, réparation de ce dommage subi. Des recours collectifs seront également possibles.
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