Avec 1 774 pharmacies pour 8,3 millions d’habitants, soit 22 pour 100 000 habitants, la Suisse présente une densité pharmaceutique relativement faible, mais les officines y sont confrontées à une concurrence hors réseau beaucoup plus forte que dans les pays voisins : c’est aussi pour cela que les pharmaciens doivent se montrer très imaginatifs pour maintenir et développer leur activité.
La propharmacie, c’est-à-dire la délivrance de médicaments par les médecins eux-mêmes, représente à elle seule près du quart des ventes de prescriptions en Suisse. De plus, de nombreux hôpitaux possèdent des pharmacies ouvertes au public, qui réalisent plus de 20 % des ventes. Résultat, les officines ne réalisent que 52 % des ventes, et 58 % du chiffre d’affaires du médicament prescrit. En outre, les officinaux doivent faire face, pour de nombreux OTC, à la concurrence des drogueries, sans parler des ventes par correspondance qui se développent pour tous les produits et représentent à peu près 5 % de toutes les ventes. Les médecins propharmaciens souffrent actuellement plus de cette nouvelle forme de vente que les pharmaciens.
Dans cette situation, les pharmaciens doivent donc offrir un véritable « plus » pour attirer les clients vers leurs officines, en leur proposant des services qu’ils ne trouveront pas ailleurs. Toute la stratégie de Pharmasuisse, qui réunit environ 1 500 pharmacies, membres de chaînes, de groupements ou totalement indépendantes, vise donc à développer ces services et à les faire mieux connaître de la population, mais aussi des payeurs. Certaines assurances, par exemple, remboursent les « consultations de premier recours » parce qu’elles y voient une manière d’économiser des frais médicaux, mais toutes ne les prennent pas en charge.
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