La recherche scientifique et la médecine ne peuvent plus ignorer les différences biologiques entre les sexes. Tel est le constat de l’Académie de médecine, qui publie un plaidoyer en faveur d’une approche différenciée de la recherche fondamentale et clinique et de la pratique médicale selon les sexes.
Au regard des évolutions de la recherche génétiques, et notamment des connaissances récentes en épigénétique, les sages préconisent de passer à une médecine sexuée incluant une conception et une interprétation des études sur l’Homme (et l’animal) qui tiennent compte du sexe.
Cette approche induit la reconnaissance des différences liées au sexe qui déterminent la prévalence, l’âge d’apparition, la sévérité et l’évolution de nombreuses maladies, y compris les réponses aux médicaments et aux régimes. « Mieux comprendre les mécanismes de régulation spécifique du sexe est indispensable pour mieux adapter la prévention, le diagnostic et les traitements », déclare les académiciens.
Prendre en compte ces spécificités permettrait d’éviter de nombreuses erreurs. Le sexe peut être ainsi un facteur protecteur parfois plus important que les traitements existants, l’efficacité des stratégies thérapeutiques, ou préventives, dépendant en grande partie du genre. Par exemple, il est aujourd’hui reconnu que les femmes font 1,5 à 2 fois plus d’accidents liés aux médicaments que les hommes. À l’inverse, les hommes sont moins bien pris en charge pour des maladies qualifiées de féminines, comme l’ostéoporose.
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