LES INSTANCES ordinales n’ont pas toujours bonne presse auprès des professionnels. Surtout à l’heure de régler sa cotisation. Ce n’est pas le cas des patients qui ont une image globalement positive de ces institutions, révèle une récente étude réalisée par OpinionWay*. En effet, 54 % des Français déclarent en avoir une bonne opinion (4 % « très bonne opinion » et 50 % « plutôt bonne opinion »), tandis que, à l’inverse, seulement 20 % portent un jugement négatif sur elles. Toutefois, leur connaissance du rôle des instances ordinales est très relative. Car si 66 % des Français ont déjà entendu parler des ordres professionnels, 44 % ne savent pas précisément de quoi il retourne. Mais 22 % affirment tout de même connaître exactement les rôles et les missions des ordres. Les personnes âgées de 65 ans et plus (57 %), les catégories socioprofessionnelles supérieures (56 %) et les diplômés (58 %) sont les catégories qui témoignent d’une meilleure connaissance des institutions ordinales. Ce sont celles aussi qui en ont la meilleure opinion.
La bonne image des ordres dans la population n’empêche pas les critiques. Les personnes interrogées leur reprochent ainsi leur corporatisme (79 %) et leur conservatisme (77 %). Mais elles leur reconnaissent aussi de la compétence (77 %), de la droiture (70 %), de la formation (65 %) et un engagement dans la défense de l’intérêt général (63 %). Plus largement, une grande majorité de nos concitoyens considère que ces instances sont utiles pour la collectivité. En effet, plus de 9 Français sur 10 estiment nécessaire les missions des ordres dans le maintien du respect des devoirs professionnels (94 %), dans la veille de la compétence des professionnels (94 %) et dans le contrôle de l’accès à la profession (92 %). De toute façon, 94 % considèrent que des règles strictes doivent être définies pour autoriser un professionnel spécialisé à exercer son activité, afin que les patients puissent être protégés. Malgré cette confiance affichée, plus d’un tiers des Français pense également indispensable que les consommateurs soient désormais représentés au sein de ces instances, pour défendre encore un plus leurs intérêts.
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