La réunion du sommet de Copenhague, à partir de lundi prochain, a fait de tous les défenseurs de l’environnement les plus grands sadistes de la terre : ils ont choisi pour nous et nous devrons nous soumettre à leur volonté, sinon, gare !
Moi qui déteste les films-catastrophes, aussi terrifiants qu’imbéciles, j’en vois un tous les jours à la télévision. Il est joué par des Duflot-Robespierre, des Cohn-Bendit-Danton et des Borloo-Saint-Just qui tous nous prédisent un avenir épouvantable si nous ne commençons pas à acheter des voitures électriques qui n’existent pas encore, si nous n’allons pas à la nage à New York, si nous n’achetons pas nos yaourts par pots de un kilo pour éviter les emballages et si nous ne devenons pas anorexiques pour éviter de manger et d’évacuer. Sinon, les deux pôles auront fondu l’an prochain, les océans vont détruire toutes les villes côtières, sans parler des malheureux ours polaires qui voguent terrifiés sur des plaques de glace en train de se liquéfier sous leurs pattes. Mais comment se fait-il que les écolos militants semblent si heureux ? Le but de l’opération, principalement destinée à sauver la planète, consiste, secondairement, à jouir de notre angoisse.
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