La dernière étude de KPMG semble donner une image plus optimiste de la situation économique des officines que celle décrite par les syndicats d’officinaux (« le Quotidien » du 31 mars). En effet, au cours de l’exercice 2010, le cabinet d’expertise comptable note certes une faible augmentation du chiffre d’affaires, mais relève en même temps une légère augmentation de la marge commerciale, permettant de préserver la rentabilité et le résultat. De même, selon KPMG, les trésoreries des officines resteraient globalement positives. Des conclusions qui contrastent avec les résultats du baromètre Celtipharm/FSPF, montrant notamment que la trésorerie d’une pharmacie sur deux est passée dans le rouge en 2010.
Comment expliquer de telles différences ? « Notre enquête est faite à partir des déclarations des officinaux, répond Philippe Besset, président de la commission Économie de l’officine de la FSPF. Nous supposons que, globalement, les pharmaciens qui se portent bien ne répondent pas. » Quoi qu’il en soit, sur les 6 400 réponses recueillies par Celtipharm, plus de 3 000 titulaires ont déclaré avoir une trésorerie négative. Rapporté aux 22 000 officines, cela correspond à 13 % d’entreprises dans le rouge. « Ce qui est intéressant, c’est l’évolution », ajoute Philippe Besset. En effet, le baromètre révèle une explosion du nombre de trésoreries négatives entre 2007 et 2009. Deuxième biais possible, selon le président de la commission Économie, la typologie des officines bénéficiant du service KPMG : leurs entreprises seraient plutôt en meilleure santé que la moyenne. Mais, pour lui, quels que soient les chiffres considérés, une chose est sûre, « le fossé se creuse entre les officines en difficulté et celles qui se portent plutôt bien ».
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