- Conjonctivite allergique saisonnière : c’est la forme la plus fréquente. Elle est « bruyante », en particulier chez l’enfant. Le plus souvent bilatérale, elle est volontiers associée à une rhinite. Symptômes : prurit, picotements oculaires, sensations de brûlures, larmoiement, photophobie.
- Conjonctivite allergique perannuelle : elle est provoquée par des allergènes présents toute l’année (acariens, poils d’animaux, plumes…). La symptomatologie peut être chronique ou subaiguë, tout au long de l’année ; elle est souvent associée à une sécheresse oculaire.
- Kérato-conjonctivite vernale : c’est une affection rare, perannuelle, avec une recrudescence au printemps et en été. Elle affecte avec prédilection les enfants de moins de 10 ans. On observe habituellement une stabilisation à l’âge adulte, mais le passage à une forme chronique est possible. Symptômes : prurit, photophobie, parfois baisse de l’acuité visuelle.
- Kérato-conjonctivite atopique : rare et sévère, cette affection concerne souvent l’adulte jeune et est présente dans 25 à 40 % des dermatites atopiques. L’atteinte très fréquente de la cornée est le facteur pronostique majeur de l’affection. Symptômes : conjonctivite inflammatoire, lésions eczématiformes palpébrales, ulcère cornéen chronique (avec risque d’opacité séquellaire).
- Conjonctivite de contact : liée à certains collyres (conservateurs ; surtout les ammoniums quaternaires, ou certains principes actifs), des cosmétiques, divers produits manuportés. Symptômes : ils apparaissent environ 48 heures après l’exposition, un prurit étant très fréquent.
- Conjonctivite gigantopapillaire : observée surtout chez les porteurs de lentilles de contact ou de prothèse oculaire, ainsi que dans les suites d’une chirurgie oculaire avec présence de fils de suture au niveau de la surface oculaire. Symptômes : sensation d’inconfort et de flou visuel.
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