L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) a décidé de modifier les conditions de prescription et de délivrance des formes orales de Rivotril (clonazépam), indiqué dans le traitement de l’épilepsie. L’agence entend ainsi mettre fin aux nombreuses prescriptions hors AMM de ce médicament, notamment dans la prise en charge des douleurs neuropathiques. Elle souhaite également lutter contre le détournement d’usage chez les toxicomanes et contre l’émergence d’un trafic reposant sur la falsification d’ordonnance.
Désormais, le Rivotril en comprimé ou solution buvable doit être prescrit sur une ordonnance « sécurisée ». La prescription doit être rédigée en toutes lettres, le chevauchement des prescriptions est interdit sauf mention expresse du prescripteur portée sur l’ordonnance, et le pharmacien doit conserver l’ordonnance pendant trois ans. De plus, la prescription ne pourra être initiée et renouvelée chaque année que par un neurologue ou un pédiatre. Les renouvellements intermédiaires, en revanche, pourront être effectués par tout médecin. Cette mesure prendra effet le 2 janvier 2012, afin de laisser le temps aux prescripteurs de proposer une alternative thérapeutique. En attendant, les patients suivant un traitement par Rivotril sont invités à se rapprocher de leur médecin traitant pour organiser leur prise en charge.
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