« Les revenus des pharmaciens libéraux sont à nouveau en baisse en 2009. Aujourd’hui, 30 % des confrères ont un revenu inférieur à 3 000 euros bruts, il gagne moins qu’un pharmacien salarié débutant. C’est une remise en cause de l’exercice libéral qui devient un modèle difficile à défendre sur les bancs de la faculté. La pharmacie s’enfonce dans la crise », affirme Philippe Besset.
En cause ? L’augmentation des charges qui n’a pas été compensée par la faible progression du chiffre d’affaires et la stabilisation de la marge. Le poids des salaires est particulièrement lourd. Le résultat net moyen est de 109 000 euros, soit un résultat par pharmacien s’élevant à 87 000 euros. Une somme qui doit lui servir pour rembourser le capital emprunté, investir dans son officine, payer ses impôts et vivre… En outre, en étudiant le résultat courant avant impôt, la FSPF met en évidence que 43 % des pharmaciens ont un revenu inférieur au salaire d’un pharmacien gérant (coefficient 800 : 60 000 euros annuels). « Ces confrères en difficulté économique ont le sentiment que leur travail et leur implication, en tant que professionnels de santé et dans leur entreprise, ne sont pas reconnus. »
(diapo 36 et 48)
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