« Je suis scandalisée par la manière dont les banques financent les officines et tout l’ensemble du tissu social français », s’indigne Isabelle Adenot. Selon la présidente de l’Ordre, les banques ne jouent plus leur rôle actuellement dans le financement des PME. « Les SEL permettent de prendre un risque limité en mettant à l’abri ses biens personnels. Mais ce n’est pas ce qui se passe. On demande aux candidats à l’installation un nantissement sur le fonds de commerce. On leur demande une caution personnelle avec un engagement personnel », dénonce t-elle. Sur le terrain, les conséquences peuvent être désastreuses pour les pharmaciens. La présidente Adenot se veut rassurante : « Un actionnaire sert à financer la stratégie d’une entreprise. Il y a plus de valeur ajoutée si cet actionnaire est un professionnel et s’il comprend ce qui se passe dans l’entreprise. » Autre sujet pointé par l’Ordre, celui des obligations convertibles. Ce principe consiste en la possibilité de convertir des obligations en actions. « La question est de savoir si celui qui est porteur de ces obligations peut un jour entrer dans le capital d’une officine », soulève Isabelle Adenot.
Les banques ne jouent pas le jeu
Publié le 25/10/2010
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 2784
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