Répondant à l’Initiative citoyenne européenne (ICE) « stop vivisection » demandant l’arrêt de toute expérimentation animale en Europe, les Académies de médecine, de pharmacie, des sciences et vétérinaire de France rappellent, dans une déclaration commune, que « les grands progrès en matière de médecine humaine ont été réalisés grâce à l’expérimentation animale » et que « les progrès futurs sont conditionnés par ce type de recherche ». Elles soulignent que la directive 2010/63, que l’ICE veut faire abroger, exige des chercheurs le respect de règles strictes en matière de protection et de bien-être animal. En outre, des méthodes alternatives n’impliquant pas l’utilisation d’animaux sont utilisées dans tous les cas où il est scientifiquement possible d’y avoir recours, sachant que ces méthodes ne permettent pas de remplacer tous les essais et recherches sur l’animal.
Pour ces raisons, les académies scientifiques françaises appellent l’attention du Parlement européen et de la Commission européenne « sur la nécessité de maintenir la possibilité en Europe d’une utilisation des animaux à des fins scientifiques, selon la réglementation en vigueur, qui allie cette possibilité au maintien du respect de l’éthique visant la protection animale ».
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