À partir de l’étude chinoise sur les caractéristiques cliniques de la maladie, publiée dans le « New England Journal of Medecine », le 28 février, l’association met en exergue le lien « entre statut tabagique et risque de présenter une forme sévère de COVID-19 (risque augmenté de 50 %) ou une forme très sévère nécessitant soit une ventilation artificielle, soit un passage en réanimation ou encore aboutissant au décès (risque augmenté de 133 % par rapport à un non-fumeur) ».
Comme pour d’autres infections respiratoires, le tabagisme apparaît être un facteur de vulnérabilité pulmonaire vis-à-vis des infections respiratoires potentiellement graves, rappelle l’Alliance. « On sait par ailleurs depuis longtemps que fumer augmente de 21 % à 59 % le risque d’être touché par la grippe saisonnière, double le risque de contracter la tuberculose et d’en mourir et triple le risque de contracter une pneumonie à pneumocoque ou une légionellose », poursuit l’association.
Si ces données n’établissent pas de lien causal et « demandent à être mieux étudiées », notamment parce que le pourcentage de fumeurs de l’étude est « étonnamment bas au regard du tabagisme en Chine », elles « devraient conduire les autorités à préconiser au maximum l’abstinence tabagique parmi les consignes de prévention », insiste l’association.
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