Comme la plupart d'entre vous, je me suis toujours demandé pourquoi les gens veulent devenir président. On connaît l'histoire : ambition et narcissisme, présentés comme une sorte d'impératif catégorique, l'emportent sur la peur des vicissitudes à venir. Pour Emmanuel Macron, ça n'a pas manqué : au Salon de l'agriculture, il n'a pas été accueilli gentiment par les agriculteurs, qui ont beaucoup de reproches à lui adresser, sans compter qu'il y est resté presque douze heures. Mais il sait au moins ne pas céder à la colère, contrairement à Nicolas Sarkozy qui, face à un homme qui disait : « Ne me touche pas, tu me salis », répondit : « Casse-toi, pauvre con ». La riposte était du niveau de l'attaque. Ce qui n'a pas aidé à améliorer la cote de popularité de M. Sarkozy. Samedi, au Salon, M. Macron a été sifflé et hué, comme un vulgaire resquilleur, mais sans perdre son calme et en rappelant à ses détracteurs qu'il n'était pas venu pour leur annoncer des miracles. Pour un chef d'Etat, quel dilemme : s'il renonce à visiter le Salon, il sera vilipendé. S'il y va, il le sera tout autant.
Humeur
Le salon où l'on galère
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Publié le 01/03/2018
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Richard Liscia
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3415
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