L'intérêt d'un traitement des troubles du climatère de la ménopause lorsque les femmes en sont très gênées, avec une altération de leur qualité de vie, reste une notion bien acquise. Il ne faut pas pour autant négliger les principaux risques connus et identifiés des THM : cancer du sein (sur-risque augmentant avec la durée du traitement), cancer de l’endomètre (augmentation du risque liée au traitement estrogénique, c’est pourquoi un progestatif y est toujours associé chez les femmes non hystérectomisées), cancer de l’ovaire, maladie thromboembolique veineuse, accident vasculaire cérébral. Outre le risque gynécologique, il est important de tenir compte, avant toute prescription, du risque cardiovasculaire par la recherche systématique de tous les facteurs et marqueurs de risque (tabac, hypertension artérielle, dyslipidémie, diabète, surpoids, stress) d’une femme ménopausée. Le traitement hormonal de la ménopause est contre-indiqué en cas d’antécédents thromboemboliques veineux, de maladie coronaire avérée, d’antécédent d’AVC ou dans le haut risque cardiovasculaire.
Aussi, le rapport bénéfice/risque propre à chaque femme doit être identifié avant toute prescription. La prescription doit être une décision individuelle, tenir compte de l’âge, du temps écoulé depuis l’installation de la ménopause et s’effectuer à dose minimale et pour une durée limitée. Le traitement doit être réévalué au moins une fois par an en prenant en considération l'évolution possible du rapport bénéfice/risque individuel Une information claire et adaptée doit être fournie aux patientes.
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