Les hommes, contrairement aux femmes, voient relativement peu leurs médecins pendant leur vie d'adulte, sauf quand ils sont malades. Il est néanmoins nécessaire pour tous de faire le point régulièrement sur leur état de santé. Ainsi, vers l’âge de 50 ans, un bilan est fréquemment utile, notamment au niveau prostatique car l'hypertrophie bénigne de la prostate est fréquente à cette période de la vie. Il s’agit d’une maladie bénigne et capricieuse dont l'évolution varie dans le temps. Conséquence quasi inéluctable du vieillissement, elle peut cependant entraîner des symptômes gênants qu’il faut traiter avant qu’ils ne s’aggravent. Dans 20 % des cas, lorsqu’un homme de 65 ans qui se plaint de signes urinaires liés à un adénome de la prostate ne se soigne pas, il risque une aggravation de ses symptômes et, dans 5 % des cas, une rétention des urines (urgence médicale). Mieux vaut donc ne pas attendre pour se traiter.
En 2005, une étude IPSOS Krisis commandée par l’Association française d’urologie (AFU) concluait que les connaissances des hommes sur la prostate étaient souvent floues et que les patients attendent qu’on leur en parle, sans faire le premier pas pour questionner leur médecin. Ils connaissent mal les traitements et attendent l’apparition de symptômes pour consulter. De leur côté, les médecins généralistes mettent en avant des difficultés fréquentes pour aborder ce sujet dans le cadre d’une consultation. Le pharmacien a un rôle à jouer en matière de prévention et d’information.
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