Le traitement médical d’un glaucome est prescrit à vie. Il ne faut pas l’interrompre. Ce message doit être bien expliqué à l’officine. Il est donc important de prendre en compte la perception par le patient de son affection (qui est une maladie chronique) et du vécu de son traitement afin de favoriser une observance rigoureuse : administration des collyres à heure régulière et sans interruption. De cette dernière, dépend l’efficacité de la prise en charge thérapeutique. À noter que la proportion de patients qui n'oublient pas leur traitement progresse avec l'âge. Les taux d'oublis fréquents sont inversement proportionnels à l'âge.
Il convient aussi de tenir compte de l’impact du glaucome sur la qualité de vie du patient : l’annonce du diagnostic peut être anxiogène (peur de la cécité).
Le traitement antiglaucomateux peut être responsable d’effets indésirables et apparaître comme une contrainte disproportionnée en comparaison du peu de gêne ressentie par le patient. Certains collyres contiennent des conservateurs qui, à long terme, peuvent être à l’origine d’effets indésirables (sensation de picotement ou de brûlure oculaire, douleurs oculaires…). Des effets indésirables spécifiques au type de principe actif sont aussi décrits. L’instillation des collyres peut constituer un geste difficile, notamment pour les personnes âgées. Autant de raisons qui peuvent amener à l’abandon du traitement. Ce dernier surviendrait chez environ 25 % des patients.
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