L’augmentation sélective de l’incidence des cancers hormonaux dépendants comme celui de la prostate soulève une interrogation sur la responsabilité des perturbateurs endocriniens dans ce phénomène. Répondre à cette question est très difficile. Le nombre de perturbateurs endocriniens est très élevé et varie dans le temps. La cancérogenèse hormonale est multifactorielle et se déroule lentement (20 à 40 ans) en plusieurs étapes.
L’étiologie du cancer de la prostate est multifactorielle, associant des facteurs génétiques de susceptibilité à des facteurs environnementaux. On ne peut exclure, du fait des données expérimentales et épidémiologiques, la contribution des perturbateurs endocriniens estrogéniques, anti-estrogéniques et anti-androgéniques, en tant que polluants environnementaux, dans la survenue de ce cancer. Ainsi, bien que le nombre total de cancers diminue chez les agriculteurs, de nombreux arguments sont en faveur d’un effet co-carcinogène des perturbateurs endocriniens sur le cancer de la prostate, essentiellement chez ceux qui appliquent pesticides et insecticides. Il s’agit d’une question de santé publique devenue un sujet majeur d’inquiétude qui devrait inciter à privilégier davantage la sécurité.
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