Peut-on développer une addiction à son smartphone ? Certains le consultent jusqu’à 200 fois par jour, le plus souvent dès le réveil, et parfois s’endorment avec ! Un addictologue célèbre déclarait récemment que le smartphone agit comme un « doudou virtuel ». Certains de ses utilisateurs ressentent un sentiment d’inconfort ou d’anxiété s’ils se retrouvent dans une situation de non-accessibilité à leur appareil mobile ou ont peur d’en être séparés. On parle alors de nomophobie… Peur de « rater » quelque chose ? Une sensation de manque comparable à celle éprouvée par les toxicomanes ? La nomophobie est devenue pour certains une affection bien réelle ; de véritables centres de désintoxication ont même ouvert, notamment en Chine ou au Japon…
Pour la communauté scientifique internationale, l’addiction au smartphone n’est pourtant pas reconnue comme telle et n’est pas inscrite dans le Diagnostics and Statistical Manual of Mental Disorders, manuel de référence de la psychiatrie mondiale. Les psychiatres préfèrent parler de pratiques excessives.
On peut cependant s’interroger sur la capacité de notre cerveau à réaliser plusieurs actions à la fois, à interrompre plusieurs fois par jour une tâche pour consulter le téléphone. Jusqu’où notre cerveau peut-il être ainsi en surcharge et en capacité de s’adapter à un régime de distraction permanente ?
Il est peut-être temps de prendre le contrôle de nos écrans et de mieux apprivoiser nos rapports à notre smartphone par ailleurs devenu indispensable dans notre monde moderne.
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