La prévalence de la dermatite atopique est en augmentation en Europe et dans les pays émergents. Malgré un diagnostic aisé, elle est encore trop souvent sous-traitée et un certain nombre de craintes et croyances perturbent encore sa prise en charge optimale.
Nous devons, à l’officine, insister sur le fait que les traitements locaux sont suffisants dans 90 % des cas lorsqu’ils sont bien utilisés. Les émollients/hydratants constituent le traitement de fond de la dermatite atopique. Ils permettent de restaurer la fonction de barrière épidermique et de faire diminuer la fréquence et la sévérité des poussées. Nous pouvons rappeler à nos patients qu’on doit les appliquer « tous les jours, partout et à vie ». Les dermocorticoïdes, quant à eux, doivent être utilisés « là où il faut, quand il faut ». Ils font souvent l’objet de corticophobie. Cette dernière, première cause d’échec de la prise en charge de la dermatite atopique, doit être systématiquement recherchée et il convient de rassurer les parents : si la corticothérapie est utilisée aux bonnes posologies, elle sera courte et sans risque.
Comme dans toute maladie chronique, l’échec des traitements classiques conduit souvent les patients à se tourner vers des médecines parallèles. Message à faire passer : nous n’avons, à l’heure actuelle, aucune preuve d’efficacité.
Les parents doivent être bien informés pour éviter aussi toute attitude fataliste. Prise en charge énergiquement, la dermatite atopique sera moins sévère, limitée dans sa chronicisation et dans ses complications. La dermatite atopique ne persiste à l’âge adulte que dans 10 à 15 % des cas.
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