Tout manquement à l’obligation déontologique précisée dans l’article R.4235-7 du code de déontologie des pharmaciens peut constituer une non-assistance à personne en danger. Réagir à une circonstance d’urgence à l’officine nécessite de savoir évaluer une situation d’urgence, de savoir s’y adapter, de maîtriser les gestes de premiers secours, en bref de savoir protéger, alerter et secourir.
Pour cela, il faut en amont veiller à ce que tout le personnel soit formé (avec mises à jour régulières) aux gestes de premier secours et désigner un « référent urgences ». Ce dernier assurera notamment la mise à disposition de l’équipe de la documentation indispensable (numéros d’urgence, fiches de conduites à tenir, points essentiels des gestes de secours, localisation des DAE,…), veillera à ce que le « tiroir d’urgence » contienne le matériel indispensable et des produits non périmés et à ce que les procédures soient à jour des dernières réglementations. Toute intervention auprès d’un patient devra être enregistrée (traçabilité).
La formation initiale en secourisme du pharmacien, effectuée au cours de ses études, a une durée de validité limitée dans le temps. Le pharmacien a une obligation légale de mise à jour de ses connaissances en validant un développement professionnel continu (DPC). La gestion de l’urgence à l’officine n’échappe pas à cette obligation.
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