Le point de vue de l'UTIP

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Publié le 02/09/2019

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« Cueillir et consommer des champignons en toute sécurité ». Sous ce titre, l’ANSES a mis en ligne en affiche pour le grand public, imprimable et qui pourra être présentée utilement dans nos officines (www.anses.fr/fr/content/cueillette-et-consommation-de-champignons). Il est en effet indispensable de bien connaître les champignons que l’on cueille et les symptômes qui peuvent traduire une intoxication.

Chaque année, on déplore en France un millier d’intoxications dues à des champignons dont certaines peuvent être graves et conduire à une hospitalisation (troubles digestifs sévères, complications rénales, atteintes du foie pouvant nécessiter une greffe), voire entraîner le décès.

Tous les promeneurs doivent savoir qu’on ne ramasse que les champignons que l’on connaît parfaitement (au moindre doute, il ne faut pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière, dont les pharmaciens font partie). Il convient aussi de ne cueillir que des spécimens en bon état, pied et chapeau, et de les déposer séparément dans une caisse et non dans un sac plastique qui accélère le pourrissement. On doit aussi éviter de ramasser ceux qui poussent en bord de route ou près de décharges car les champignons concentrent les polluants.

Il faut toujours prendre en photo la cueillette avant de la faire cuire, ce qui facilitera la décision du traitement adéquat en cas d’intoxication. Enfin on peut conseiller de conserver la cueillette au réfrigérateur et de la consommer dans les deux jours après une cuisson suffisante (jamais crue). Il est préférable d’éviter la consommation par de jeunes enfants.

Un certain nombre de symptômes doivent être connus du public et inciter à appeler le 15 ou un centre antipoison : nausées, vomissements, sueurs, tremblements, vertiges, troubles de la vue. Ces symptômes apparaissent le plus souvent dans les 12 heures après la consommation, mais ils peuvent être plus tardifs.