Le psoriasis fait l’objet de nombreuses recherches qui ont abouti à une meilleure compréhension de la maladie et à des progrès thérapeutiques indéniables.
Ces progrès concernent notamment les formes modérées à sévères avec l’arrivée des biothérapies utilisées en cas d’échec, d’intolérance ou de contre-indications aux thérapies systémiques conventionnelles. Avant leur instauration, il est important que soit réalisé un bilan rigoureux à la recherche d’une infection active ou ancienne, en raison du risque infectieux accru.
Les traitements par biothérapies doivent être poursuivis sur le long terme, la récidive du psoriasis à leur arrêt étant quasi constante dans les deux ans suivant la dernière injection. Compte tenu de l’expérience acquise en pratique clinique et du recul disponible au niveau de la pharmacovigilance pour certaines biothérapies, la limitation de la durée de validité de leur prescription initiale hospitalière de 1 an est maintenant supprimée. En pratique, pour l’initiation du traitement chez un nouveau patient, la première prescription doit être établie par un spécialiste en milieu hospitalier ; pour la poursuite du traitement, les renouvellements peuvent être prescrits par un spécialiste en ville. Ainsi, bien que l’initiation d’un traitement demeure réservée à un médecin hospitalier spécialiste, il n’apparaît plus nécessaire que le traitement soit réévalué au moins annuellement en milieu hospitalier par ce même spécialiste. Cette mesure devrait faciliter le parcours de soins des patients en permettant leur prise en charge au long cours en ville après instauration de leur traitement en milieu hospitalier.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion