Depuis une vingtaine d’années, on observe une augmentation importante (3 à 4 % par an) du nombre de patients atteints de diabète de type 1 (DT1), avec une prévalence importante chez les enfants de moins de 5 ans, qui témoigne d’une apparition de plus en précoce de cette maladie. Les modifications de l’environnement et de son interaction avec le génome sont évoquées pour expliquer ce phénomène. En effet, la prédisposition génétique n’est pas suffisante pour déclencher un DT1. Les études épidémiologiques montrent que les nouveaux cas de DT1 sont plus fréquents au nord de l’Europe qu’au sud, et plus fréquents en hiver, ce qui suggère l’implication de facteurs environnementaux.
On évoque depuis plusieurs années le fait que des infections par entérovirus (coxsackie B) favoriseraient la progression vers un diabète clinique en cas d’auto-immunité présente. Il est aujourd’hui connu que ces entérovirus ont un tropisme pour la cellule bêta. D’autre part, ils provoquent une inflammation au niveau du pancréas…
Des mécanismes de « mimétisme moléculaire » pourraient aussi jouer un rôle. Ainsi, la réponse physiologique vis-à-vis de certains antigènes entéroviraux pourrait devenir une réponse détournée vers la cellule bêta car les antigènes viraux et bêta sont structurellement similaires et le système immunitaire n’est pas capable de faire la différence…
Des essais de vaccination préventive contre ces virus vont être lancés en 2021, à l’échelle internationale. Si les conclusions de ces essais sont positives, le vaccin pourrait constituer une nouvelle approche dans la lutte contre le DT1.
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