L’insulinothérapie est souvent nécessaire au maintien d’un bon équilibre glycémique chez le patient diabétique de type 2 à un stade évolué de la maladie. Elle devient nécessaire lorsque les besoins en insuline ne sont plus couverts par la sécrétion pancréatique et les traitements oraux insulino-sensibilisateurs et insulino-sécréteurs. Une insulinothérapie est indiquée en cas d’échec d’une bi- ou d’une trithérapie orale. En cas de bithérapie, l’insulinothérapie est (théoriquement) indiquée lorsque l’écart à l’objectif d’hémoglobine glyquée (HbA1c) est supérieur à 1 %. En cas de trithérapie, le choix se pose entre insuline et analogues du GLP-1(glucagon like peptide-1), très intéressants chez les patients obèses. Il faut avoir présent à l’esprit que l’insuline est une hormone anabolisante dont la carence entraîne un catabolisme exagéré et donc un amaigrissement. Au contraire, une prise de poids associée au déséquilibre glycémique est souvent liée à des erreurs alimentaires importantes dont la correction suffit souvent à rééquilibrer le diabète sans avoir recours à l’insuline.
Les autres indications de l’insuline sont les contre-indications aux antidiabétiques oraux, le plus souvent l’insuffisance rénale sévère, et également toutes situations aiguës : soit un déséquilibre majeur avec une hyperglycémie supérieure à 3 g/L et une HbA1c supérieure à 10 %, soit une situation aiguë nécessitant une insulinothérapie le plus souvent transitoire (infection, mal perforant, syndrome coronaire aigu, chirurgie…). Les recommandations préconisent ainsi en première intention l’introduction d’une insuline basale au coucher. L’intérêt de maintenir les autres antidiabétiques doit être évalué en fonction des bénéfices attendus pour chacune des molécules.
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