La transplantation rénale est aujourd’hui le meilleur traitement pour les patients au stade d’insuffisance rénale.
Mais, il n’y a pas de greffe rénale sans traitement immunosuppresseur, hormis le cas de greffe entre jumeaux homozygotes compatibles en tous points. Dans tous les autres cas, le receveur doit suivre très régulièrement un traitement immunosuppresseur assez lourd. Il repose sur une induction initiale (4 à 5 premiers jours de la greffe) : déplétion des lymphocytes T par des anticorps polyclonaux antithymocytes (Thymoglobuline, par exemple) ou désactivation non déplétante avec un anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur de l’IL-2 (basiliximab - Simulect). On lui associe d’emblée un traitement immunosuppresseur triple. Sauf cas exceptionnels, ce dernier est ensuite maintenu à vie et comporte presque toujours une bi- ou une trithérapie. On peut combiner : des corticoïdes, un inhibiteur de la prolifération cellulaire (dérivé de l’acide mycophénolique -Cellcept ou Myfortic – ou de l’azathioprine-Imurel), un inhibiteur de la calcineurine (tacrolimus-Prograf, Advagraf dans 85 % des cas et ciclosporine-Néoral dans 10 à 15 % actuellement) et/ou un inhibiteur de m-TOR (sirolimus-Rapamune, ou évérolimus-Certican).
À la place de l’inhibiteur de calcineurine, on peut aussi utiliser une protéine recombinante bloquant la costimulation lymphocytaire : bélatacept-Nulojix, en perfusion mensuelle. Elle est moins néphrotoxique et neutre au plan cardiovasculaire.
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