Alors que la prescription en dénomination commune (DC), éventuellement accompagnée du nom de marque du médicament, est devenue obligatoire depuis le 1er janvier 2015, les médecins ont-ils modifié leurs pratiques ? Pour le savoir, le groupe Vidal a mené l’enquête en octobre 2015, auprès de 1 300 médecins généralistes et spécialistes. Cette étude montre que trois quarts des généralistes rédigent leurs prescriptions en « DC + nom de marque », via leur logiciel d’aide à la prescription. Ils sont 24 % à prescrire en DC seule. Au total, 69 % des généralistes respectent donc l’obligation de prescription en DC. Les spécialistes ont moins acquis ce réflexe : 35 % prescrivent en « DC + nom de marque » et 13 % en DC seule (soit 48 % de spécialistes dans les clous).
Les habitudes de prescription uniquement en nom de marque ont la peau dure, surtout chez les spécialistes qui sont 52 % à y avoir encore recours, contre 31 % des généralistes.
Quant à la mention « Non substituable » (NS), elle est toujours largement utilisée par plus de 80 % des médecins, mais ces derniers admettent toutefois y avoir recours mois fréquemment qu’auparavant (pour 35 % des généralistes et 26 % des spécialistes). Ils apposent la mention NS pour des raisons liées au médicament lui-même (hormones thyroïdiennes, antiépileptiques, antiparkinsoniens, certains antibiotiques) ou au patient, lorsqu’il a mal toléré un générique et y est opposé, en cas d’anxiété ou si le médecin estime que le malade risque de se tromper.
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