« Le Guide de la distribution pharmaceutique française »

VOILA UN OUVRAGE qui doit permettre de combler un vide dans la documentation de l’officine, indique son auteur, Arnaud Cazalbou, directeur associé de la société LPC. « Il est difficile pour un pharmacien de trouver rapidement toutes les informations de base sur ces partenaires quotidiens que sont les groupements et les grossistes », justifie t-il. En 90 pages, pour sa première édition, le « Guide de la distribution pharmaceutique française » répertorie 16 groupements d’envergure nationale, 13 entités à couverture régionale, ainsi que des groupements locaux. Les grossistes-répartiteurs figurent en fin de document. Pour chaque fiche, sont indiqués les coordonnées, les dirigeants, le nombre d’adhérents, la présence géographique, la structure et l’organisation du groupement. On y trouve également les droits d’entrée et cotisations, les services proposés et une communication rédigée par le groupement. Un mode d’emploi succinct est fourni au lecteur. Certains des critères présentés entrent en effet en ligne de compte dans le choix d’un groupement. Les conditions d’achat ne sont plus le seul élément qui le détermine, à l’heure du déploiement des enseignes de pharmacie. « La date de création renseigne sur la pérennité du groupement, estime Arnaud Cazalbou. Le nombre d’adhérents entre également en ligne de compte. S’ils sont nombreux, plus de choses peuvent être entreprises. Mais on peut aussi avoir le sentiment de se sentir noyé dans la masse. » Le fait que le statut juridique de l’entité soit une association loi 1901, un groupe d’intérêt économique ou une société par actions simplifiées n’est pas anodin et reflète les enjeux financiers en présence. Seuls les groupements à vocation économique et commerciale sont ici répertoriés. Quant au coût de l’adhésion, il est important à considérer, mais reste peu élevé. Selon M.Cazalbou, la cotisation la plus élevée atteint 15 000 euros par an, alors qu’elle peut aller jusqu’à 40 000 euros, à chiffre d’affaires équivalent, dans d’autres secteurs d’activité commerciale. Autre critère décisif, les démarches entreprises dans le domaine de la communication. Vers le consommateur, mais aussi en interne. « Tous les groupements en réseaux ne fonctionnent que lorsque la communication est effective entre les adhérents », assure le dirigeant de LPC. Cela demande aux pharmaciens de s’investir dans les conventions annuelles et différents congrès organisés à leur intention, afin de souder les troupes autour de l’enseigne ou du groupement.