Cent ans après la Grande Guerre, les gaz de combats continuent de représenter un vrai danger, aggravé par la corrosion des enveloppes métalliques qui les renferment. Plusieurs millions d’obus chimiques non utilisés furent stockés après la guerre dans des dépôts, mais il en reste énormément qui, non explosés, sont toujours enfouis à proximité du front, de la Mer du Nord au sud des Vosges. Avec le temps, la corrosion détruit le métal renfermant les gaz, d’autant que certains étaient parfois enveloppés dans de la simple tôle… qui peut s’effriter dès qu’on la touche.
« Si vous trouvez des débris métalliques dans le secteur du front, n’y touchez surtout pas, et faites venir les démineurs », exhorte Arnaud Lejaille. Il rappelle que le contact avec des gouttelettes d’ypérite, s’il n’est pas mortel, peut occasionner de graves brûlures très longues à soigner. En outre d’autres gaz peuvent aussi s’échapper des obus, sans compter bien sûr les obus explosifs qui, aujourd’hui encore, blessent, voire tuent chaque année des « amateurs » imprudents… ou des agriculteurs qui les percutent avec leur tracteur.
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