Le « toilettage » de la convention collective clarifie l’incidence de la maternité sur la pratique professionnelle. L’employeur ne pourra plus opérer de retenue.
C’est un chantier de longue haleine qui avance par blocs successifs. Les partenaires sociaux poursuivent le « toilettage » de la convention collective de la pharmacie. Objectifs ? « Dépoussiérer les textes en supprimant les obsolescences, mettre à niveau les dispositions qui ont été rattrapées par le Code du travail, et plus globalement faciliter la lecture de la convention collective qui doit être un outil accessible, pratique », expose Philippe Denry, vice-président de la FSPF.
La commission paritaire du 24 octobre 2019 a ainsi débouché sur la signature d’un 3e avenant de « toilettage ». Parmi les sujets clarifiés, « les absences pour congé maternité seront prises en compte dans le calcul de la pratique professionnelle », indique Olivier Clarhaut, secrétaire fédéral de FO-Pharmacie, « il s’agit d’une avancée, inscrite noir sur blanc. Auparavant, cette question était sujette à interprétation, ce ne sera plus le cas ». Les préparatrices et les adjointes - aux coefficients 400, 430 et 470 - sont principalement concernées. Elles ne verront plus la maternité comme un éventuel frein pour passer au coefficient supérieur.
Cet avenant entrera en application le 1er décembre 2019 dans les officines dont le titulaire est adhérent de l’une des deux organisations patronales signataires, la FSPF et l’USPO. Les autres pharmacies bénéficient d’un sursis en attendant la parution de l’arrêté d’extension au « Journal officiel » qui mettra tous les employeurs et les salariés à la même enseigne.
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