Le Collège de la pharmacie d’officine et de la pharmacie hospitalière (CPOPH)* s’inquiète de la « possible dérégulation de la dispensation dont les pharmaciens d’officine sont garants ». Cette structure, qui rassemble les composantes professionnelles, les sociétés savantes et de formation de la profession, rappelle notamment l’importance du monopole pharmaceutique qui « permet de sécuriser l’ensemble de la chaîne des produits de santé ». Le CPOPH note également que la loi de répartition démo-géographique « garantit à la fois la proximité pour les patients et l’absence de désert pharmaceutique ». De plus, la « réserve du capital aux seuls pharmaciens d’officine garantit l’indépendance et la responsabilité professionnelle des acteurs », soutient-il.
« Dans certains pays ayant libéralisé la dispensation des médicaments, l’iatrogénèse a augmenté, les contrefaçons se sont multipliées, alors même que les prix des médicaments, après une baisse temporaire, ont augmenté à un niveau supérieur à celui existant avant leur libéralisation », relève le CPOPH. Il recommande donc aux pouvoirs publics l’abandon de « tout projet législatif ou réglementaire susceptible de détruire le bien précieux que représente le système de dispensation des médicaments en France », en particulier les trois piliers de l’officine.
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