Hormis quelques adaptations en 1995, le texte initial n’avait pas été retouché depuis 1953. C’est dire si le code de déontologie des pharmaciens avait besoin d’un bon coup de pinceau. C'est désormais chose faite en 47 articles.
Mais davantage qu’un relooking au goût du jour, ce nouveau code apporte de nouveaux contours au métier de pharmacien. Il le confirme dans le rôle qui est le sien, aujourd’hui, celui d’un professionnel de santé essentiellement tourné vers le patient. Et valide certaines pratiques apparues au cours des dernières années.
Un nouvel état d’esprit
Le code entérine également l’implication du pharmacien dans des relations interprofessionnelles, sans oublier de rappeler à plusieurs reprises son indépendance, y compris, fait nouveau, celle du pharmacien salarié.
Comme le relate Alain Delgutte, président de la section A « ce qui a prévalu dans notre réflexion, c'était de limiter ou d'interdire tout ce qui pouvait être contraire à la préservation de la santé publique. Autrement dit, toute promotion sur le médicament. Il s'agissait aussi de garantir une égalité de moyens entre toutes les officines, notamment en termes de communication ».
La finalisation de ce Code elle-même, ancre la démarche dans l’air du temps puisqu’elle a donné lieu à un travail collaboratif. Les quelque 75 000 pharmaciens inscrits à l’Ordre ont été invités, jusqu’au 15 janvier, à donner leur avis. Ces contributions ont ensuite servi de base à la synthèse et à la rédaction du texte qui a été soumis à la ministre de la Santé pour publication par décret après consultation du Conseil d’État. Ce n’est qu’une fois passé cette étape que le code de la santé publique sera modifié en conséquence. À suivre.
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