LA COLOMBIE-BRITANNIQUE, la plus occidentale des provinces canadiennes, offre un étonnant éventail de paysages contrastés dévalant les Rocheuses vers les îles spectaculaires de l’océan Pacifique. Bénéficiant du même de climat océanique doux et tempéré que San Francisco, Vancouver, enchâssé dans sa baie grandiose avec ses myriades d’îles sur fond de montagnes boisées et de glaciers, a été sans nul doute particulièrement gâtée par la nature. Métropole vibrante et cosmopolite, la cité des jeux Olympiques d’hiver 2010 figure au hit-parade mondial des villes où il fait bon vivre.
Ici, il y a un peu plus de deux siècles, les Indiens Salish pagayaient sur la rivière Fraser et pêchaient le saumon. Aujourd’hui, peuplée d’un peu plus de 2 millions d’habitants, soit la moitié de l’ensemble de la population de la Colombie-Britannique, la ville s’étale autour de son centre hérissé de gratte-ciel en multitude de quartiers résidentiels parsemés d’espaces verdoyants.
Porte de l’Amérique vers l’Asie, la ville est depuis longtemps terre d’accueil pour les immigrés asiatiques. Proche de Gastown, le plus vieux quartier de la ville, le Chinatown de Vancouver, avec plus de 35 000 habitants d’origine chinoise, est le plus important d’Amérique du Nord après celui de San Francisco. Avec une population constituée à 40 % d’immigrés venus des quatre coins de la planète – sans compter quelque 37 000 autochtones d’origine appartenant à l’ancien peuple Salish –, Vancouver est sans conteste la ville la plus ouverte du monde.
Traversé par les grandes artères commerçantes de Robson et Georgia Street, où s’alignent les grands magasins et les boutiques de mode, le centre-ville abrite la massive silhouette de l’hôtel Fairmont Vancouver, sorte d’immense manoir écossais de pierres grises orné de gargouilles, dont la toiture de cuivre vert-de-gris se détache dans le bleu du ciel. Erigé en 1928, ce monument illustre à merveille l’architecture de ces superbes châteaux-hôtels construits par la Canadian Pacific en Amérique du Nord.
En bordure de l’océan, s’étale, partie intégrante de la cité, l’immense Stanley Park, l’un des plus grands et des plus beaux parcs urbains d’Amérique du Nord, dont 70 % de la
superficie est restée à l’état de nature.
Whistler, station de ski et des ours
À un jet de pierre de Vancouver, par la route ou mieux par le Whistler Mountaineer, l’ancien train du Pacifique Eastern, on traverse des paysages grandioses de montagnes escarpées pour atteindre la station de Whistler, le plus grand domaine skiable du Canada. Dominée par deux sommets, Whistler Mountain et Backcomb, accessibles par des remontées mécaniques et des téléphériques, la station est le point de départ de superbes randonnées et de descentes à ski ou en VTT. C’est là que se dérouleront en février les épreuves de descentes à ski des JO.
Ouverte toute l’année, la station abrite, outre le flot des skieurs et randonneurs vététistes, de nombreux animaux sauvages, notamment des gloutons, ours bruns et noirs qui n’hésitent pas à s’aventurer dans les rues de la localité pour essayer de fracturer les trésors des poubelles pourtant pourvues d’ingénieux systèmes d’ouverture anti-ours !
Victoria, la vieille anglaise
Une heure trente de navigation à bord d’un ferry suffit pour rejoindre l’île de Vancouver, séparée du continent par le détroit de Géorgie. Peuplée à l’origine par des tribus amérindiennes, les Nootka, les Salish et les Kwakiutl, l’île s’étale sur quelque 32 134 km2, dont 2 668 km de côtes, ce qui fait d’elle la 43e plus grande île au monde. Elle compte 750 000 habitants, dont la moitié vivent dans l’agglomération de Victoria, située dans le sud, ouvert sur le Pacifique. Au loin le continent dévoile ses chaînes côtières d’où émerge le mont Whistler. Sur l’île, c’est le mont Washington qui domine, avec ses 1 590 m.
Victoria, capitale de la Colombie-Britannique, est indéniablement la plus british des villes du Nouveau Monde. Fleurie comme une vieille anglaise, elle regorge de parcs et de parterres colorés comme l’Abkazi Garden, créé par un prince russe, qui s’étend sur 4 000 m2.
Au centre de la ville, ouvert sur le port, le Parlement, magnifique bâtiment victorien au dôme doré étincelant surmonté d’une statue en or du capitaine Vancouver, qui donna son nom à l’île, témoigne du passé de la colonie britannique. Sur le quai du port, la statue de bronze du capitaine James Cook, le grand navigateur et découvreur britannique, scrute l’immensité du Pacifique. C’est de là qu’il s’embarqua pour sa dernière et fatale expédition. Le délicieux capitaine Cook, au nom décidément prédestiné, finit en effet sa brillante carrière accommodé à la sauce polynésienne à l’issue d’une
bataille contre les guerriers hawaïens en 1779.
Derrière la statue de l’infortuné Cook, trône le majestueux hôtel The Fairmont Empress et ses luxueuses salles victoriennes rendez-vous obligé du traditionnel high tea.
Parmi les nombreux musées de la ville, ne pas manquer le Royal British Columbia Museum. Il est consacré à la région côtière de la Colombie-Britannique et à ses habitants, des galeries présentant de nombreux dioramas d’un grand réalisme sur les animaux sauvages, les forêts tropicales, le littoral et la culture amérindienne.
À quelques minutes de la ville, on peut admirer les splendides Butchart Gardens. Ces jardins botaniques historiques sont organisés autour de plusieurs thèmes : jardin des roses, jardin japonais et jardin italien. Des spectacles sons et lumières et des spectacles et concerts enchantent les lieux durant l’été.
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