Nouvelle Smart

L’art de vivre au quotidien

Publié le 23/02/2015

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Le bonheur est dans le pré. Mais aussi en ville, comme en témoigne la Smart

ELLES PARTAGENT la plateforme et les moteurs. Par la grâce des designers, elles ont malgré tout chacune leur personnalité propre. Smart et Twingo, fruit d’une collaboration entre Mercedes et Renault. À l’espièglerie et au côté frondeur de sa cousine française, la Smart oppose un positionnement plus statutaire, un langage stylistique contrasté, quelques équipements spécifiques et des tarifs forcément plus élevés.

Grâce à son moteur implanté sous le plancher du coffre, la Smart n’a pas son pareil – hormis la Twingo – pour décongeler un plat ! Trêve de plaisanterie. Fille des villes, elle se faufile partout, change de file, vire à droite ou à gauche, se gare et fait demi-tour en souplesse. Vertueuse, elle s’érige en défenseur de la sécurité en reprenant à son compte la fameuse cellule de protection Tridion de son aînée et en y ajoutant un système de stabilisation (série) destiné à supporter les contraintes d’un fort vent latéral. L’expérience vécue au volant de la première Smart a apparemment laissé des traces. En guise de cadeau de bienvenue, elle décline, en supplément cette fois, un radar de franchissement de ligne et un radar anticollision. La Smart est donc parée pour les grandes manœuvres. Dans l’exercice périurbain, la 4 portes rend bien sûr de meilleurs services que sa petite sœur. Mais dans un cas comme dans l’autre, l’ambiance à bord est empreinte de convivialité. L’instrumentation, les coloris, les rangements composent un décor où la gaîté le dispute à la fonctionnalité.

Seule ombre au tableau, l’équipement du modèle de base. Si l’ESP, il est vrai obligatoire, le régulateur et le limiteur de vitesse, l’aide au démarrage en côte et les incontournables Airbags figurent au menu, il faut grimper à l’étage Passion (radio, Bluetooth, banquette arrière 50/50, climatisation automatique) pour disposer d’une « vraie » voiture !

Autre pomme de discorde : l’absence d’une boîte auto. On ne pleurera pas la disparition de l’ancienne. En revanche, on attend avec impatience la nouvelle, à double embrayage, programmée pour la fin du premier trimestre (2 portes) et l’été prochain (4 portes). Personne n’est parfait. Même pas la Smart.

Jacques Fréné