APRÈS avoir rompu il y a trois ans avec le discount, le groupement Lafayette cultive désormais le « Happy low cost », une bonne humeur censée gagner le point de vente, y compris les équipes. Ce nouveau concept a demandé la révision du parcours client, des codes couleur en officine et un espace comptoir distinguant médicament et automédication. Le « bon prix » domine toujours le modèle de cette centaine d’officines à la croix occitane qui bénéficient d’un accord-cadre avec 200 laboratoires et enregistrent 45 000 tickets caisse par jour, soit 14 millions de passages caisses par an.
Mais le groupement, qui vient de s’implanter à Paris et prévoit d’y ouvrir prochainement d’autres points de vente, communique avant tout sur la qualité de son accueil. Il a lancé une structure pour la formation en e-learning de ses adhérents, se veut convivial en misant sur les réseaux sociaux et renforce le testing au cœur de sa stratégie d’enseigne.
Selon Hervé Jouves, président de Lafayette conseils, l’application de ces différents critères permet aux titulaires Lafayette de mieux résister. Il en veut pour preuve un chiffre d’affaires moyen de six millions d’euros, équitablement réparti entre le médicament, l’OTC et la para. Sur cette lancée, Lafayette conseils, qui a déjà converti l’optique à son concept, s’attaquera bientôt au segment du matériel médical. Jusqu’à présent réservé aux métropoles et aux villes moyennes (à partir de 10 000 habitants), il partira demain à la conquête de la pharmacie rurale.
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