Outre le contrôle de la charge virale, il est essentiel d’accompagner étroitement à long terme ces patients à haut risque de comorbidités. Le renouvellement des ordonnances est une excellente opportunité d’engager le dialogue avec chaque patient.
Ne pas se lasser de répéter que l’efficacité du traitement est liée à une observance stricte (sinon, risque d’émergence de mutants résistants), au respect du plan de prises (notamment par rapport aux repas), à un suivi régulier et au contrôle des comorbidités.
Rappeler aussi que les comprimés ne doivent pas être coupés ou écrasés et les gélules ouvertes.
Éviter toute interaction médicamenteuse susceptible de nuire à l’efficacité des antirétroviraux ou majorer leur toxicité :
- Chaque nouveau traitement, initié par le généraliste ou un spécialiste (cardiologue, rhumatologue, gastro-entérologue…) doit inciter à la vigilance.
- Il faut insister sur le danger de l’automédication.
- Au moindre doute, il convient de contacter le référent VIH.
- Attention aux réducteurs de l’acidité gastrique ou au millepertuis contenus dans certaines préparations.
- Vigilance aussi en regard de la toxicité des anti-inflammatoires qui peut se cumuler à celle des antirétroviraux.
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