L'Académie française devrait reconnaître, dans les prochains jours, la féminisation des métiers, titres ou grades.
Si « pharmacienne » est bien une femme exerçant la pharmacie, et « doctoresse » une femme possédant le diplôme de docteur en médecine, ce n’est pas le cas de bon nombre d’autres métiers ou titres, selon l’Académie française. Aujourd’hui, comme le précise le dictionnaire en ligne de l’académie, certains mots n’existent qu’au masculin (« magistrat », « rabbin », « auteur »). Et le féminin de certains autres, comme « générale » ou « colonelle », désigne uniquement les épouses des généraux et des colonels.
Cependant, après avoir lutté pendant des années pour conserver l'unique masculin de certaines professions, l'Académie française semble sur le point de reconnaître officiellement la féminisation des métiers, révèle « l’Express ». En effet, une commission a été créée afin de réfléchir sur ce sujet en fin d’année 2018. Elle vient de rendre un rapport qui doit être soumis au vote des Immortels fin février. Plusieurs sources évoquent une prochaine annonce le 28 février. Le rapport, encore confidentiel, proposerait notamment des mots tels que « magistrate », « avocate générale », « rabbine », « auteure », « autrice » et « écrivaine », « générale » ou « colonelle » pour les femmes qui occupent ces métiers, titres ou grades. De plus, l’académie ne trancherait plus quand plusieurs termes existent dans l’usage. Par exemple, avec « écrivaine », « auteure » ou « autrice » : les trois mots seraient reconnus.
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion