Dès sa résorption au niveau de la muqueuse gastro-intestinale, le médicament est pris en charge dans la circulation porte l’amenant au foie où il peut être métabolisé (plus ou moins complètement) avant l’arrivée dans la circulation générale.
Ce processus est appelé « effet de premier passage hépatique ».
Bien que d’autres organes soient également capables de métaboliser les médicaments lors d’un premier passage (poumon, estomac et intestin), le foie est quantitativement le plus important.
L’effet de premier passage hépatique peut conduire à une perte plus ou moins importante de médicament et entraîner ainsi une diminution de l’effet thérapeutique.
L’effet de premier passage hépatique est surtout marqué pour les médicaments liposolubles. Il est saturable et soumis à des variations interindividuelles marquées.
Les conséquences de ce premier passage hépatique sont généralement de diminuer la biodisponibilité, ce qui se traduit par la nécessité de déterminer des posologies adaptées. À l’extrême, un tel effet très intense peut conduire à utiliser une autre voie d’administration que la voie orale.
Pour autant, les conséquences d’un effet de premier passage hépatique ne sont pas toujours défavorables. En effet, si le métabolisme de la substance administrée abouti à la formation de métabolites actifs, l’étape de premier passage hépatique devient un élément favorable à l’activité thérapeutique.
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