Le sentiment d’insécurité est toujours aussi vif à l’officine, et pas seulement dans les zones sensibles. Pour autant, la tendance observée les années précédentes se confirme, observe Alain Marcillac, référent national sécurité de l’Ordre des pharmaciens : le nombre d’agressions en pharmacie baisse globalement, mais l’agressivité verbale, elle, ne cesse de monter. « Elle est alimentée par un mal de vivre et une insatisfaction croissants des patients », note le conseiller ordinal. L’Ordre, qui dévoilera prochainement ses statistiques annuelles sur la sécurité, a recueilli 132 déclarations en 2015, soit 13,2 % de moins qu’en 2014. En dépit de cette relative accalmie, que l’on doit en partie au plan Vigipirate, les pharmaciens ne doivent pas relâcher leur vigilance. À Paris et dans ses environs, ils peuvent adhérer au service « cespplussur » qui leur dispensera des conseils de sécurité. L’Ordre recommande également aux pharmaciens agressés de procéder automatiquement à une déclaration en ligne sur son site, sans oublier de déposer systématiquement une plainte auprès des services de police ou de gendarmerie.
La violence en chiffres
Publié le 09/05/2016
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3263
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