C'est à l'âge de 36 ans, en moyenne, que les professionnels libéraux commencent à préparer leur retraite. Réalisé pour AMPLI Mutuelle, un sondage OpinionWay a voulu comprendre les peurs et les attentes des libéraux au sujet de leur après-carrière.
Mutuelle indépendante spécialisée dans la protection sociale des professionnels libéraux, AMPLI Mutuelle a dévoilé, ce 6 juin, les résultats d'une étude menée en partenariat avec l'institut de sondage OpinionWay. Une étude menée auprès de 200 libéraux, dont 80 % de professionnels de santé, afin de savoir plus précisément comment ces derniers envisagent leur retraite. Premier enseignement, c'est dès l'âge de 36 ans, en moyenne, que les professionnels libéraux commencent à préparer leur après-carrière. Parmi les sondés, 40 % y réfléchissent même avant cet âge, preuve que la retraite est un sujet particulièrement important pour les libéraux.
Si 85 % d'entre eux s'avouent « concernés » par ce sujet, plus de la moitié d'entre eux s'estime « mal préparée » et un tiers ne sent pas « financièrement prêt ».
Autre point à souligner, peu de professionnels libéraux connaissent les nouvelles mesures concernant la retraite, selon les résultats du sondage. En effet, si l'unification des régimes de retraite suscite l'adhésion de la quasi-totalité du panel (9 professionnels libéraux sur 10 y sont favorables), seulement 5 % des personnes interrogées ont déclaré connaître précisément les contours de la loi Pacte, adoptée définitivement par le Parlement le 11 avril, et 3 % affirment connaître précisément le futur plan d'épargne retraite, qui permet notamment de conserver et d'alimenter son produit d'épargne tout au long de son parcours professionnel.
Concernant l'âge de départ à la retraite, 41 % des professionnels libéraux l'envisagent entre 66 et 70 ans. L'âge légal imposé par la loi est d'ailleurs le premier critère qui pousse un libéral à repousser son départ, devant la volonté d'améliorer ses revenus. Enfin, la stratégie la plus souvent employée par les professionnels libéraux pour préparer au mieux l'arrêt de son activité reste l'adoption du contrat de retraite supplémentaire Madelin en euros, en place depuis 1994 et plébiscité par 88 % du panel. Une stratégie qu'ils placent donc devant l'investissement dans l'immobilier, mais aussi avant la souscription à une assurance vie.
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