Si l’on observe encore un tiers des ordonnances rédigées uniquement en nom de marque, la prescription en dénomination commune (DC) est toutefois en nette évolution, selon une enquête du groupe Vidal.
Encore 32 % des ordonnances sont rédigées en nom de marque seule, selon une enquête menée par Vidal auprès de 2 053 professionnels de santé en mars 2017. Si cela peut paraître encore beaucoup, ce taux est toutefois en baisse constante (65 % en juin 2014, 52 % en février 2015, 41 % en octobre 2015).
Par ailleurs, ce taux signifie aussi que la majorité des ordonnances (68 %) indiquent bien les dénominations communes (DC). Mais dans la moitié des cas, la DC est accompagnée du nom de marque. Seulement 18 % des prescriptions sont rédigées en en DC seule. « Cette enquête montre une évolution nette en faveur de la prescription en DC, mais aussi une forte utilisation de la solution DC + nom de marque », analyse Philippe Rivière, du groupe Vidal, qui ajoute que seulement 8 % des généralistes et 12 % des spécialistes libéraux sont totalement opposés à la prescription en DC. Parmi ces derniers, les plus réticents sont les ophtalmologues et les dermatologues, et les plus favorables les cardiologues et les pédiatres.
Par ailleurs, l’enquête souligne que la prescription en DC pose toujours problème aux patients. En effet, 60 % d'entre eux rencontrent ponctuellement des difficultés lors de la prescription en DC, et 14 % très fréquemment, selon les pharmaciens interrogés (taux similaires chez les généralistes). Pour régler ce problème, 80 % des pharmaciens et des généralistes seraient favorables à une harmonisation des packagings, pour diminuer les risques de confusion. Par exemple, avec la DC en gros et le nom de marque du produit en petit. Le nom du laboratoire fabricant figurerait en petit caractère, sur une face latérale.
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