Les infections génitales basses d'origine endogène sont fréquentes chez les femmes ; elles sont causées par un déséquilibre de la flore vaginale. Si elles ne sont pas sexuellement transmissibles, elles gênent fortement la sexualité. Il s'agit principalement de la mycose vaginale, à candida. Contrairement à la chlamydiose, cette infection est quasiment toujours symptomatique, caractérisée par une leucorrhée (pertes blanches), des douleurs lors des rapports sexuels (dyspareunie), des brûlures à la miction et un prurit. Certaines situations comme la ménopause, le diabète ou une antibiothérapie prolongée favorise la survenue d'une mycose vaginale. Le traitement est local, par antifongique. Le traitement du partenaire n'est pas systématique. Des conseils généraux sont associés pour éviter le risque de récidives, comme l'utilisation de produits d'hygiène intime appropriés et le port de sous-vêtements en coton.
La mycose vaginale, une vaginite non sexuellement transmissible
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Publié le 27/05/2019
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David Paitraud
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Source : Le Quotidien du Pharmacien: 3523
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