Le ciel plombé et les pluies incessantes de juin vous donnent le bourdon ? Ne vous inquiétez pas, vous n'êtes pas seul à souffrir de cette dépression saisonnière… hors saison. Ce déficit de lumière et la fraîcheur des températures sont ressentis même au plus profond des étables. C'est ce que révèle Willy Graff dans « L'Est républicain » du 15 juin.
Dans le Haut-Doubs, les vaches n'ont plus le moral. Visiblement déprimées par le mauvais temps qui dure, les laitières semblent n'avoir plus goût à rien. « Elles ont un comportement de Toussaint, quand l’hiver approche. On les sent fatiguées », rapporte au quotidien Lionel Malfroy, propriétaire de 80 montbéliardes à Sainte-Colombe. Même terne son de clarine à Courvières, non loin de Frasne, chez Éric Liégeon : « Les vaches sont comme les gens, elles ont besoin de soleil ! Là, les portes sont ouvertes, mais après la traite, elles ne sortent pas. En plus avec cette boue, elles souffrent des pattes. »
Autre conséquence néfaste de ce temps humide, l'herbe des pâturages est noyée et souillée, ce qui contraint les éleveurs à puiser dans leurs réserves de fourrage. Plus grave encore, la production de lait serait diminuée de 10 à 15 % en volume. Et même la qualité du lait serait affectée par le mauvais temps car les vaches broutent de l'herbe salie par la terre. « La qualité bactériologique du lait s’en ressent et ça peut jouer, en mal bien sûr, pour la fabrication fromagère », explique ainsi Michel Gurtner, ancien professeur de l’ENIL (École nationale d’industrie laitière) de Mamirolle.
Après les vaches et les paysans, ce sont les bouchers qui pourraient bientôt faire grise mine si les nuages de juin jouent les prolongations. Car qui dit pluie, dit moins de barbecue, et donc moins de consommation de viande. Décidément, le retour de la vache qui rit est attendu de toutes parts…
Insolite
Épiler ou pas ?
La Pharmacie du Marché
Un comportement suspect
La Pharmacie du Marché
Le temps de la solidarité
Insolite
Rouge à lèvres d'occasion