Les sénateurs ont adopté le texte de la loi santé à main levée cette après-midi. Syndicats et Ordre saluent un texte qui contient des réelles avancées pour les pharmaciens reconnus dans leur rôle de professionnels de santé de premier recours.
Le Sénat a adopté le projet de loi relatif à l’organisation et à la transformation du système de santé, un texte dont Agnès Buzyn, ministre de la santé, s’est félicitée de la qualité. Elle a promis « une énergie folle à le déployer sur les territoires ». L’enthousiasme de la ministre trouve un écho dans la profession. « L’Ordre se réjouit du contenu de ce texte, qui contient de réelles avancées pour les patients en termes d’accès aux soins et de sécurité, mais aussi pour les pharmaciens, dont le rôle de professionnel de santé de premier recours est reconnu », déclare Carine-Wolf-Thal, présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.
Au rang des dispositions prévues à la loi santé, elle relève tout particulièrement la généralisation du cadre simplifié du pharmacien correspondant, qui pourra renouveler des traitements chroniques et adapter des posologies et la dispensation par les pharmaciens d’officine de médicaments à prescription médicale obligatoire sur la base de protocoles. Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), salue cette dernière mesure comme un texte fondateur pour l’avenir de la profession. « C’est une évolution très importante du rôle du pharmacien qui enclenche la coordination interprofessionnelle et qui va se révéler très utile dans beaucoup de territoires », déclare-t-il, ajoutant « qu’elle ne vient pas du gouvernement mais des parlementaires qui subissent la pression du terrain. La volonté populaire a fait entrer le pharmacien dans le parcours de soins ».
Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) souligne de son côté, la reconnaissance du pharmacien correspondant. Cette disposition visant à renforcer le rôle du pharmacien dans la coordination des soins s’inscrit dans la droite ligne de l'accord sur les CPTS, estime-t-il. Il rappelle que l’ensemble de ces avancées n’aurait pas été possible sans l’avenant conventionnel de juillet 2017. « En acceptant de modifier notre mode de rémunération, nous avons gagné la confiance des députés, des sénateurs et du gouvernement. Ils ont constaté que les pharmaciens n’avaient pas abandonné les territoires et qu’on pouvait compter sur eux ».
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