Pour Dominique Deloison, directeur général de Forum santé, « la loi LME a asséché les trésoreries de la plupart des PME françaises, y compris celles des pharmacies et des grossistes, ce qui a amplifié le phénomène des ruptures de stock. Il n’y a pas plus de ruptures, mais elles sont plus sensibles car les stocks ont baissé partout et que c’est aussi une affaire d’argent. Quand on est dans le rouge, on baisse ses stocks », déclare-t-il.
Un problème à relativiser, selon Gilles Bonnefond, qui juge que « ce qui pose problème, c’est surtout l’approvisionnement au fil de l’eau chez les grossistes-répartiteurs, pour éviter les stockages. La LME peut avoir des impacts sur d’autres secteurs d’activité, comme l’approvisionnement d’autres médicaments que vignettés. Mais le problème de fonds, c’est qu’il n’y a plus de fluidité dans l’approvisionnement », estime-t-il.
Pour Claude Castells, « la loi LME c’est la facilité pour répondre à cette question ». Il rappelle qu’« elle a fait perdre 20 % de ses ressources à la répartition en deux ans, ce qui ne peut pas être sans conséquence ». Isabelle Adenot reconnait que « le problème économique, tout au long de la chaîne, provoque aussi des réductions de stocks ».
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