12 000, c’est le nombre d’erreurs médicamenteuses déclarées en France entre 2013 et 2017. Face à ce chiffre, l’ANSM multiplie les initiatives auprès des professionnels et des patients. En cette rentrée, l’agence innove en proposant une nouveauté : son premier e-Med Hackathon. Le principe de cette compétition est simple. Plusieurs équipes doivent, en un week-end, proposer des solutions technologiques pour réduire le nombre d’accidents engendrés par la prise d’un médicament. La jeune génération habituée à manier le code informatique est mise à contribution pour trouver les outils de demain.
Étudiants en santé et en ingénierie se sont donc donné rendez-vous aujourd'hui et demain à l’université Paris-Est Créteil (UPEC). Et le défi est de taille pour ces futurs professionnels : proposer un service ou une application numérique pour lutter contre les erreurs médicamenteuses. Bien évidemment, les équipes ne sont pas seules dans ce marathon technologique. Des professionnels de santé et des associations de patients coachent les étudiants avec de précieux conseils. Les projets proposés devront faciliter la déclaration, l'analyse et la diffusion de l’information. Pour aider les candidats à l'innovation, l’ANSM met également à disposition sa base de données des erreurs médicamenteuses. Une bonne façon aussi pour l’agence d'engager son projet Health Data Hub, la future plateforme des données médicales. Au terme de cette compétition, trois lauréats seront désignés par le jury et recevront un chèque de 12 000 euros.
L’ANSM, le Collège de médecine générale (CMG) et l’UPEC sont les organisateurs de ces premières joutes de l'innovation consacrées à l’iatrogénie. Un regret toutefois, l'absence de représentant de la pharmacie dans cette compétition. L’erreur médicamenteuse est aussi une problématique de l’exercice hospitalier et officinal.
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