Le bien nommé Yves Bienaimé, personnage cantilien haut en couleurs a confié la direction équestre et artistique du Musée vivant du cheval à sa fille Sophie pour mettre sa patte artistique dans une autre activité. À quelques pas du château, il a pris possession en 2000 de trois hectares du parc qui avaient, au XIXe siècle, été dessinés en jardin romantique. Huit années de travaux plus tard, le Potager des princes est né. Un prince des potagers.
SOYONS plus princiers que le prince de Montmorency, allons à Chantilly ! À mo
SOYONS plus princiers que le prince de Montmorency, allons à Chantilly ! À moins d’une heure de Paris, la ville au charme suranné qui s’étend sur la vallée de la Nonette, inspire à la poésie. L’un de ses plus célèbres résidents, Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé, y recevait d’illustres hommes et femmes de lettres : La Fontaine, Bossuet, Madame de Sévigné...
Alors, bien sûr, à Chantilly, il y a le château. Ses grands appartements valent le coup d’œil (avec guide) pour découvrir le faste dans lequel ont vécu les princes de Condé. Les Cantiliens clament à l’envi l’influence qu’aurait eue leur domaine princier sur Versailles.ins d’une heure de Paris, la ville au charme suranné qui s’étend sur la vallée de la Nonette, inspire à
Alors, bien sûr, à Chantilly, il y a le château. Ses grands appartements valent le coup d’œil (avec guide) pour découvrir le faste dans lequel ont vécu les princes de Condé. Les Cantiliens clament à l’envi l’influence qu’aurait eue leur domaine princier sur Versailles.
Le duc d’Aumale lègue le domaine de Chantilly à l’Institut de France en 1884, à la condition qu’à sa mort un musée Condé soit ouvert au public. Promesse tenue. Avec zèle, puisque, avec ses 800 tableaux, le musée abrite aujourd’hui la plus grande collection de peintures
Le duc d’Aumale lègue le domaine de Chantilly à l’Institut de France en 1884, à la condition qu’à sa mort un musée Condé soit ouvert au public. Promesse tenue. Avec zèle, puisque, avec ses 800 tableaux, le musée abrite aujourd’hui la plus grande collection de peintures anciennes après le Louvre. anciennes après le Louvre. la poésie. L’un de ses plus célèbres résidents, Louis II de Bourbon-Condé, dit le Grand Condé, y recevait d’illustres hommes et femmes de lettres : La Fontaine, Bossuet, Madame de Sévigné...
Les parterres à la française dessinés par Le Nôtre viennent d’être restaurés. La balade à travers les jardins demeure un paisible moment de détente après la studieuse visite des bâtiments. Et puis le grand Vatel est passé par là lui aussi. L’invention de la crème chantilly daterait de cette époque. Difficile d’échapper à cet autre incontournable. À la Capitainerie, le restaurant du Hameau du château, on la goûte, on la déguste, on la célèbre.
Capitale du cheval.
Les parterres à la française dessinés par Le Nôtre viennent d’être restaurés. La balade à travers les jardins demeure un paisible moment de détente après la studieuse visite des bâtiments. Et puis le grand Vatel est passé par là lui aussi. L’invention de la crème chantilly daterait de cette époque. Difficile d’échapper à cet autre incontournable. À la Capitainerie, le restaurant du Hameau du château, on la goûte, on la déguste, on la célèbre.
Elle ne l’a pas volé, son titre de capitale mondiale du cheval de course : 3 500 champions s’entraînent dans la cité princière. L’équidé est partout à l’honneur, jusque dans le hall de certains hôtels. Au Dolce, par exemple, il trône en lampadaire, grandeur nature. Mais surtout, surtout, il y a les Grandes Écuries, bijou architectural du XVIIIe siècle qui était à l’origine dédié essentiellement à la chasse à courre ; l’écuyer Yves Bienaimé y a fondé le Musée vivant du cheval. Des démonstrations de dressage y sont proposées, très didactiques. En un court temps, deux écuyères expliquent comment, grâce à un léger coup de pied par-ci et
Le prince des potagers.
une inclinaison du corps par-là, elles commandent un pas à l’animal docile. Suivent trois petites saynètes. C’est accessible à tous publics.
Outre les prestigieuses courses de pur-sang, la ville reçoit le jumping national deux fois par an. Elle a atteint le niveau requis pour organiser l’une des épreuves du championnat du monde en juillet (du 21 au 24, entrée gratuite). Et le Polo Club de Chantilly (Apremont) est le plus grand centre d’Europe.
Capitale du cheval.
Le bien nommé Yves Bienaimé, personnage cantilien haut en couleurs a confié la direction équestre et artistique du Musée vivant du cheval à sa fille Sophie pour mettre sa patte artistique dans une autre activité. À quelques pas du château, il a pris possession en 2000 de trois hectares du parc qui avaient, au XIXe siècle, été dessinés en jardin romantique. Huit années de travaux plus tard, le Potager des princes est né. Un prince des potagers.
En passant par la guitoune d’entrée, le visiteur est en effet loin de s’imaginer l’étendue du spectacle chlorophyllien qui l’attend. Le potager recèle 1 000 surprises, ou tout au moins 25, comme autant des jardins qui se succèdent, aux saveurs différentes. Les cascades italiennes côtoient le jardin persan, qui lui-même touche le jardin d’Éden. C’est un paradis des végétaux et des animaux aussi : Yves Bienaimé a ramené quelques-unes des 648 variétés de pigeons disponibles dans le musée de la Basse-Cour qu’il avait créé en Normandie... L’itinéraire des fées contourne le jardin kitsch, peuplé de nains (de jardin). Il est hautement conseillé de se perdre dans le labyrinthe de dictons des jardiniers. Le jardin japonais, lui, est visible depuis la scène de la Faisanderie... C’
Outre les prestigieuses courses de pur-sang, la ville reçoit le jumping national deux fois par an. Elle a atteint le niveau requis pour organiser l’une des épreuves du championnat du monde en juillet (du 21 au 24, entrée gratuite). Et le Polo Club de Chantilly (Apremont) est le plus grand centre d’Europe.est sans doute le clou du potager : une scène de théâtre domine un bassin, l’étang aux carpes. Toile de fond vivante et flottante ! Non loin, la guinguette, elle aussi les pieds dans l’eau, propose boissons fraîches et chaudes avant le spectacle. Car, oui, le théâtre est un vrai théâtre. Cet été, il présente entre autres « le Merle blanc », de Musset, et reçoit encore Molière, Brecht ou Tchekhov (voir programme sur potagerdesprinces.com). Une barque, amarrée, invite à la croisière bucolique et alanguie.
Elle ne l’a pas volé, son titre de capitale mondiale du cheval de course : 3 500 champions s’entraînent dans la cité princière. L’équidé est partout à l’honneur, jusque dans le hall de certains hôtels. Au Dolce, par exemple, il trône en lampadaire, grandeur nature. Mais surtout, surtout, il y a les Grandes Écuries, bijou architectural du XVIIIe siècle qui était à l’origine dédié essentiellement à la chasse à courre ; l’écuyer Yves Bienaimé y a fondé le Musée vivant du c
Tous les mercredis, samedis, dimanches, des animations sont proposées aux enfants : courses de lapins... sur le lapinodrome ! Concert de l’Orchestre de poules cantiliennes, Guignol... En notant que les animations pour enfants ne sont nullement interdites aux parents.heval. Des démonstrations de dressage y
Le prince des potagers.
sont proposées, très didactiques. En un court temps, deux écuyères expliquent comment, grâce à un léger coup de pied par-ci et une inclinaison du corps par-là, elles commandent un pas à l’animal docile. Suivent trois petites saynètes. C’est a
ccessible à tous publics.
En passant par la guitoune d’entrée, le visiteur est en effet loin de s’imaginer l’étendue du spectacle chlorophyllien qui l’attend. Le potager recèle 1 000 surprises, ou tout au moins 25, comme autant des jardins qui se succèdent, aux saveurs différentes. Les cascades italiennes côtoient le jardin persan, qui lui-même touche le jardin d’Éden. C’est un paradis des végétaux et des animaux aussi : Yves Bienaimé a ramené quelques-unes des 648 variétés de pigeons disponibles dans le musée de la Basse-Cour qu’il avait créé en Normandie... L’itinéraire des fées contourne le jardin kitsch, peuplé de nains (de jardin). Il est hautement conseillé de se perdre dans le labyrinthe de dictons des jardiniers. Le jardin japonais, lui, est visible depuis la scène de la Faisanderie... C’est sans doute le clou du potager : une scène de théâtre domine un bassin, l’étang aux carpes. Toile de fond vivante et flottante ! Non loin, la guinguette, elle aussi les pieds dans l’eau, propose boissons fraîches et chaudes avant le spectacle. Car, oui, le théâtre est un vrai théâtre. Cet été, il présente entre autres « le Merle blanc », de Musset, et reçoit encore Molière, Brecht ou Tchekhov (voir programme sur potagerdesprinces.com). Une barque, amarrée, invite à la croisière bucolique et alanguie.
Tous les mercredis, samedis, dimanches, des animations sont proposées aux enfants : courses de lapins... sur le lapinodrome ! Concert de l’Orchestre de poules cantiliennes, Guignol... En notant que les animations pour enfants ne sont nullement interdites aux parents.
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