Il y a fort à parier que la tendance aux regroupements relevée d’année en année dans les statistiques de la profession fera le jeu des méga pharmacies. L’acquisition de superficies importantes devient même un impératif pour la génération montante des quadragénaires qui, optant pour l’exercice groupé, veulent voir rapidement leur officine prendre du poids.Cette course à la taille ne serait-elle toutefois pas déjà un combat d’arrière-garde ? La GMS opère en effet un mouvement inverse, se repliant sur des points de vente à taille humaine, privilégiant la proximité.
Retour de balancier, des supérettes aux enseignes Carrefour, Monoprix ou Auchan réinvestissent les centres-villes. Le gigantisme qui s’empare du marché officinal, trente ou quarante ans après la GMS, reviendrait-il à conclure que le modèle de la pharmacie n’est pas encore abouti ? « La pharmacie a toujours dix ans de retard », s’amusent Jérôme Escojido et Bertrand Pagès. Créateurs du groupement Médiprix, ils battent en brèche le modèle d’une grande surface de la pharmacie « à tout prix » et préfèrent défendre
le concept d’une pharmacie centre de santé. Et si la pharmacie de Castres, adhérente à leur groupement, est l’une des plus grandes de France, c’est avant tout parce qu’elle a pu se saisir d’une opportunité foncière favorable.
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