La coordination des soins coûte chère, sans que les résultats soient toujours au rendez-vous, relève l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) dans un rapport rendu public hier. « Les structures de coordination actuelles sont nombreuses et diverses, notent les auteurs du rapport, mais rarement transversales. » « La difficulté à organiser une prise en charge globale et pluridisciplinaire conduit à multiplier les structures au risque de les rendre redondantes », observent-ils, voire à devoir « organiser la coordination de la coordination dans une fuite en avant nuisible à l’efficacité et à la lisibilité ». Les inspecteurs pointent également les « cloisonnements » entre la ville et l’hôpital. Conclusion : l’organisation actuelle au financement multiple coûte cher à l’État, aux collectivités locales et à la Sécurité sociale (300 millions pour les dispositifs, 600 millions pour les forfaits versés aux professionnels de santé...).
L’IGAS relève toutefois quelques points positifs, comme les maisons et pôles de santé qui prennent en charge les patients, indépendamment de leur pathologie et de leur âge. Pour elle, il est nécessaire de confier au médecin de premier recours, et à lui seul, la décision du déclenchement de la coordination pour un patient, au cas par cas. Il revient ensuite à l’agence régionale de santé (ARS) d’organiser l’offre de coordination pour le patient. Les inspecteurs recommandent aussi de définir « un socle professionnel de compétences/connaissances pour les coordonnateurs qui pourrait compléter un cursus initial, social ou sanitaire ». Côté financement, les auteurs prônent la création d’une « prestation de coordination ». « Cela suppose de définir une tarification permettant de distinguer, en nombre limité, quelques niveaux de complexité de la prise en charge », estiment-ils.
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